Choix pédagogiques

Quelques choix pédagogiques

1 - Quand aborder la dimension littéraire et philosophique
du conte de la soupe au caillou ?

Pour parvenir à appréhender la dimension littéraire et philosophique du conte de la soupe au caillou, les enfants doivent avoir une connaissance approfondie des œuvres, de façon à pouvoir les mettre en relation les unes avec les autres, établir des analogies, repérer des différences... Les multiples relectures, les commentaires et les analyses des albums, les activités liées à leur exploitation permettent aux enfants de s'imprégner des détails des multiples versions.

A la suite de cette fréquentation assidue d'adaptations littéraires de la soupe au caillou et d'une mise en réseau des oeuvres, les enfants seront à même de formaliser des concepts abstraits tels que la solidarité, la peur de l'étranger, la ruse, par exemple.

C'est pour ces raisons que l'explicitation, par les enfants, de ces valeurs universelles n'a pas été recherchée dans les premières séances, mais a au contraire été repoussée à la fin du projet.

2 - L'ordre d'introduction des œuvres en classe

L'ordre choisi pour la lecture des différents albums tient à la conjonction de plusieurs facteurs.

L'album d'A. Vaugelade a inauguré le projet, car il était déjà connu des élèves : ils l'avaient rencontré dans le cadre d'une lecture en réseau de plusieurs albums de cette auteure. Mais il n'avait alors été ni expliqué ni discuté.

Le second album lu a été celui de T. Bonning. Cet album allie une simplicité linguistique, une clarté des illustrations et une trame narrative facile à suivre pour des élèves de grande section. Pour ces trois raisons, c'est autour de lui que s'est principalement construit le projet. Il était le support le plus approprié pour travailler à la fois la maîtrise d'un type de texte particulier, la recette de cuisine, et la construction d'une culture littéraire, par la rencontre avec le conte traditionnel de la soupe au caillou.

L'album de J. J. Muth a été lu en contrepoint des deux premiers, pour étayer le thème littéraire de la soupe au caillou. Le récit y prend la forme d'un conte philosophique. Bien que difficile pour des enfants de 5 ans, sa lecture permet d'orienter le projet vers son versant littéraire. La présence explicite d'une question au début de l'histoire " Qu'est-ce qui rend le plus heureux ? " et d'une réponse à la fin " Vous nous avez montré que le partage nous rend tous plus riches. " facilite pour les enfants la formulation des grandes thématiques liées à la parabole philosophique de la soupe au caillou.

Quant aux albums de T. Ross et R. Giraud, ils ont été présentés aux enfants dans le cadre d'une lecture plaisir, au fur et à mesure de l'avancement du projet.

Accueil projet / Instructions officielles / Références théoriques
Objectifs d'apprentissage / Choix pédagogiques



	*Quelques choix pédagogiques* 1 - Quand aborder la dimension littéraire et philosophique du conte de la soupe au caillou ? Pour parvenir à appréhender la dimension littéraire et philosophique du conte de la soupe au caillou, les enfants doivent avoir une connaissance approfondie des œuvres, de façon à pouvoir les mettre en relation les unes avec les autres, établir des analogies, repérer des différences... Les multiples relectures, les commentaires et les analyses des albums, les activités liées à leur exploitation permettent aux enfants de s'imprégner des détails des multiples versions. A la suite de cette fréquentation assidue d'adaptations littéraires de la soupe au caillou et d'une mise en réseau des oeuvres, les enfants seront à même de formaliser des concepts abstraits tels que la solidarité, la peur de l'étranger, la ruse, par exemple. C'est pour ces raisons que l'explicitation, par les enfants, de ces valeurs universelles n'a pas été recherchée dans les premières séances, mais a au contraire été repoussée à la fin du projet. 2 - L'ordre d'introduction des œuvres en classe L'ordre choisi pour la lecture des différents albums tient à la conjonction de plusieurs facteurs. L'album d'A. Vaugelade a inauguré le projet, car il était déjà connu des élèves : ils l'avaient rencontré dans le cadre d'une lecture en réseau de plusieurs albums de cette auteure. Mais il n'avait alors été ni expliqué ni discuté. Le second album lu a été celui de T. Bonning. Cet album allie une simplicité linguistique, une clarté des illustrations et une trame narrative facile à suivre pour des élèves de grande section. Pour ces trois raisons, c'est autour de lui que s'est principalement construit le projet. Il était le support le plus approprié pour travailler à la fois la maîtrise d'un type de texte particulier, la recette de cuisine, et la construction d'une culture littéraire, par la rencontre avec le conte traditionnel de la soupe au caillou. L'album de J. J. Muth a été lu en contrepoint des deux premiers, pour étayer le thème littéraire de la soupe au caillou. Le récit y prend la forme d'un conte philosophique. Bien que difficile pour des enfants de 5 ans, sa lecture permet d'orienter le projet vers son versant littéraire. La présence explicite d'une question au début de l'histoire " Qu'est-ce qui rend le plus heureux ? " et d'une réponse à la fin " Vous nous avez montré que le partage nous rend tous plus riches. " facilite pour les enfants la formulation des grandes thématiques liées à la parabole philosophique de la soupe au caillou. Quant aux albums de T. Ross et R. Giraud, ils ont été présentés aux enfants dans le cadre d'une lecture plaisir, au fur et à mesure de l'avancement du projet. Accueil projet / Instructions officielles / Références théoriques Objectifs d'apprentissage / Choix pédagogiques